Ce n'est pas que je sois jalouse de cette roturière. Je suppose bien qu'il n'y a pas de comparaison entre les miennes et les siennes, mais cette histoire de prière m'a prodigieusement échauffée!

Antoine, surpris par ce dénouement, a poussé un cris de stupéfaction et je devine qu'il se relève. Pas si vite, jeune homme, pas si vite...

-Veux-tu rester à genoux, toi. Regarde bien, te dis-je, et si c'est à ton goût fais moi une grande prière, comme tu fais à l'Anais.

Il ne se le fait pas répéter! Je sens sur mes reins un visage brûlant, des lèvres d'abord un peu timides qui s'enhardissent, vont, viennent, se poussent, se dévorent. C'est pourtant vrai "que c'est bon". L'Anais n'est pas si sotte. Bientôt je me pousse à mon tour contre ces bonnes lèvres, je geins, j'écarte les cuisses, je murmure:

-Va plus loin, mon Antoine, fais moi un prière jusqu'au fond, va bien partout!

C'est bon, c'est bon cette bouche qui fouine inlassablement entre mes...fesses, puisqu'il faut bien finir par dire le mot. Si bon que je n'y tiens plus. Ma main droite descend d'elle-même, caresse mon ventre, ma chair sensible et toute moite. Les mains d'Antoine m'empoignent les fesses, les écartent: mon petit trou si injustement méprisé, baîlle, s'arrondit, s'épanouit, et mon élève s'en empare avec frénésie.
Je suis bien mal installée hélas, les jambes tremblantes, prêtes à tomber.

Je m'assied donc en laissant retomber mon peignoire. Il se relève, se frotte les genoux, s'assied aussi sur son tabouret d'écolier, visiblement gêné par ce qu'il vient de me faire et par son pantalon serré. Pour nous calmer (?) je lui demande "si j'ai un plus beau derrière qu'Anais"? C'est oui! Et c'était meilleur avec moi qu'avec elle? C'est encore oui. Et "si tu aimes me faire ta prière"? Oh oui, oh oui! Je sens si bon de partout, j'ai la peau si douce, je remue si bien le derrière...Il veut bien recommencer tout de suite, tous les jours.

-Tu es très gentil, Antoine, et si tu ne dis rien, mais rien du tout à personne, jamais, nous recommencerons c'est promis.

Et là dessus, il me vient une envie folle de faire autre chose. Antoine n'est plus un enfant et pas tout à fait un homme: juste ce qu'il me faut.
Je me dis pour me rassurer que c'est moi qui mène le jeu, que j'y mettrai fin quand je voudrai et que je ne risque rien de très méchant avec lui. Si cela me fait mal, j'arrête et je le renvoie. Si c'est bon, nous recommencerons.
Et si il ne réussi pas mieux que mon ami d'enfance,
J'aurai au moins l'honneur de l'avoir entrepris.

Le temps de me faire ces belles réflexions, j'ai déboutonné machinalement son pantalon comme je le fais quand kje veux le branler (il s'y attend certainement) et je l'ai baissé sur ses cuisses. Ouf! la machine était si opprimée qu'elle me saute presque dans la main. Je tâte prudemment...son ignorence. Il sait bien que "ça sert pour les filles", mais ne peut pas, ou ne veut pas en dire plus. Je me fais savante:

-Ca sert à leur faire une prière encore meilleure, Antoine. Une prière qui te fera beaucoup de bien et à moi aussi.

Je le dis comme on me l'a dit, bien sûr.
N'empêche que je ne peux pas laisser repartir le pauvret dans cet état. Pesons le pour, pesons le contre: il est à peine cinq heures, nous avons une bonne heure devant nous. Si Félicie rentre au chateau, elle croira son fils en train d'étudier.

Et puis bien d'autres l'avais certainement déjà fait à mon âge. Il serait tout de même temps, Mademoiselle que vous vous mettiez à votre compte et que vous vous dégourdissiez un peu!
Raison des raisons: cela me chatouille et me gratouille tellement là où il m'embrassait si bien tout à l'heure, que je ne peux plus y tenir. Allons c'est dit!

Il est là, toujours là, un peu nigaud, attendant gentiment mes instructions, les yeux baissés sur sa queue que je n'ai pas cessé de caresser distraitement.

-Tu n'as jamais essayé avec aucune, Antoine? C'est bien vrai?

Grand signe de tête: non, non,non, oui, oui...

-Tu aimerais bien essayé avec moi? Je te dirai comment faire. Mais tu t'arrêteras tout de suite si j'ai mal,promis? Tu ne feras pas de bruit? surtout, tu ne diras jamais rien à personne, ni à ta mère, ni à L'Anais, ni aux abbés, jure-le-moi!

Cette queue (c'est Mathilde qui m'a appris le mot, il paraît que c'est plus habituel) qu'il s'agit de faire entrer dans mon petit trou, j'ai peine à croire que ce soit faisable!
S'il sagissait de Monsieur Duverger ou de Mathéo, je ne m'y riqurais sûrement pas, j'en mourrais de douleur!Mais nous en somme loin il me semble...Et maintenant que je la connais un peu, plutôt pointue que grosse, un peu plus qu'une bonne bougie, je pense que je peux tenter l'aventure.
Mais lui? il ne faudrait pas non plus l'écorcher! Par bonheur (comme l'esprit bvient vite aux jeunes filles en mal d'amour!), j'ai ici un petit pot de crème-neige grasse et douce qui ne demande qu'à servir...
Je m'affaire autour d'Antoine, je me tortille plus que jamais; appuyée au pied de mon lit, je me caresse si bien que je sens mon plaisir monter. C'est le moment rêvé:

-Tu vois, Antoine, tu vas me l'entrer dans le trou du derrière...L'autre c'est défendu, mais tu seras bien mieux là où tu m'as embrassé. Viens, je vais te mettre un peu de pommade pour que tu nous n'ayons pas mal.

Il se laisse faire, en profite pour me mordiller les épaules et le cou, et se risque même à poser des baisers d'enfant dans mes cheveux. Si celui là ne rend pas folle toutes les filles de la région dans deux ans, c'est à désespérer...Je me remets en place, je m'écarte de mon mieux les fesses, et:

-Va, mon Antoine, va petit ange, approche-toi, entre...

Merveille des merveilles! Je le sens têtonnant un peu, trouvant la bonne place. Qu'il me paraît gros soudain!
Il pousse, je pousse. Aie, aie, aie! La première seconde est horrible, je me mords les lèvres pour ne pas crier, mais cela dure si peu, le temps d'un éclair et tout de suite après c'est un enchantement. Je le sens entrer si distinctement, si doucement, se faire un passage en moi, je voudrai qu'il y soit si loin, si profond...
Je me suis contractée d'abord, tant je souffrais, et il s'est arrêté, devinant ou ressentant cette souffrance. Mais j'ai tellement envie de retrouver cette grosse vie chaude à l'intérieur de moi, que je l'encourage:

-Non, ne ressors pas, je n'ai plus mal, au contraire...Ca me fait du bien. Entre bien, va,va donc...Et toi? est-ce bon pour toi de cette façon?

-Ah! c'est bon Mademoiselle, je suis au fin fond...c'est bon...

Que ne fait pas la persévérance! Il y est tout entier à ce qu'il dit, et surtout à ce que j'éprouve. A mesure que je me détends, que je m'ouvre à ce petit bout si raide et si doux en même temps, la brûlure s'efface. Bientôt il recommence à la faire aller  et venir en moi, se retire de plus en plus fort, et je constate que je peux me serrer ou m'ouvrir autour de lui. Deux fois il ressort entièrement, mais je pousse, j'ouvre bien mes fesses, et il rentre tout naturellement: c'est le moment le plus délicieux, car il pénètre maintenant dans un doux glissement, bien accordé à moi. Il m'a empoigné par les hanches, il soupire, je geins...

Hélas, ou peut-être heureusement pour moi, mon coq est au bout de son exploit en dix ou douze coups de reins. Je le sens grossir en moi, durcir encore et enfin lacher une ondée tiède.
Mon vrai plaisir n'est pas venu et j'en suis un peu désapointée, je ne peux pas le retenir dans mon ventre, il s'échappe, se retire doucement, et je m'esquive bien vite aux toilettes, car les conséquences de cette...incursion sont, ma foi, ce qu'elles devaient être. Je le suppose du moins, et je le saurai pour la prochaine fois.

Ce sont là de bien légers nuages au regard de la grande joie qui m'envahit tandis que je reviens près de lui. Me voici un peu moins fillette, presque femme! Ce petit chou si joli aura vécu sa première sensation d'homme, non pas dans mes bras comme on l'écrit dans les romans, mais entre mes fesses! et vaille que vaille, c'était exquis!

Le petit chou ne partage pas mon bonheur; assis sur son tabouret, la tête entre les mains, il...pleure à petit bruit, le sot! Je l'embrasse, je le console, et pour le dérider tout à fait je l'emmène "à côté" faire un brin de toilette. C'est qu'il en a mis partout, le monstre, et de tout. J'ai l'impression de jouer avec une poupée baveuse. La toilette achevée, je donne congé à mon élève:

-Tu vas bien vite rentrer Antoine, et te coucher. Tu diras que tu avais mal à l'estomac. N'oublie pas tes cahiers. Ne retourne jamais vers l'Anais, tu m'entends? E t tiens-toi bien propre de partout pour me faire encore de bonnes prières quand tu reviendras. C'est promis?