Grande et mémorable journée! J'en suis encore rouge de honte, un peu endolorie et tout à fait enchantée!

Petit constat à mon réveil: je suis seule au domaine pour la journée!
Je remonte dans ma chambre d'excellente humeur.

Je garde une tenue très "légère" ...le temps d'essayer devant la psyché quelques attitudes alanguies, de disposer la pièce "pour faire la classe", et mon élève est là, ses cahiers d'écoliers sous le bras, beau comme l'ange de l'Annonciation!
Il s'est établie une petite convention entre lui et moi. Nous travaillons d'abord sérieusement dix bonnes minutes. Après quoi, nous commençons à rapprocher nos chaises, à nous lancer des coups d'oeil en coin, et à laisser tomber nos mains inoccupées, la mienne sur sa cuisse, la sienne sur mon genou, sans oser remonter.

Comme je suis son aînée et la demoiselle du Domaine, il me faut être plus audacieuse.
Je frotte doucement au bon endroit et cela gonfle très vite. Les premières fois j'ai dû tout sortir moi-même pour pouvoir le branler. Mardi dernier je lui ai laissé l'initiative pour voir. Je caressais toujours, il gonflait toujours, mais je ne faisais rien de plus. Il a bien fallut qu'il se décide à déboutonner lui même son pantalon pour libérer l'objet de ma flamme et me laisser continuer l'opération.
Hier, résolue à pousser les choses plus loin, je l'ai laissé sur sa faim et je me suis contentée de tourner autour de lui pendant le dernier quart d'heure de leçon pour qu'il comprenne que mes mains à lui offrir. Je ne crois cependant pas qu'il ait une idée quelconque de ce qu'il pourrait faire de moi, sinon de me meurtrir le bras ou la cuisse quand il est prêt à "partir"; cela doit vouloir dire "plus vite, plus fort" dans son langage!

C'est bien beau de vouloir quelque chose. Encore faut-il savoir le lui demander. Pour les vrais, cux qui ont l'expérience des femmes, il suffit de les échauffer et de les laisser faire; mais pour Antoine?

Embarrassée, je commence la leçon dans ma ridicule tenue de pécheresse novice. Dix minutes passent. Il ne comprend certainement pas les raisons de ma sagesse, d'autant qu'il sait aussi bien que moi que nous sommes autant dire seuls au Domaine et qu'il m'a vu fermer la porte à clef derrière lui. Comment, mais comment lui faire comprendre ce que je désire? Allons essayons quelque chose:

-Dis moi, Antoine, cette pouilleuse d'Anais, elle te laisse approcher, au moins, quand elle se relève sa jupe? est-ce qu'elle te laisse toucher?

Rougissant comme une braise, il murmure:

-Pour ça oui mademoiselle!
Elle veut que je la touche partout et même entre ses jambes. Des fois elle dit que je dois lui faire ma prière, elle me fait mettre derrière elle et il me faut l'embrasser tant qu'elle ne se tourne pas. Elle dit ue c'est bon.
Tenez, comme ça mademoiselle!

Il se lève d'un bond, se met à genoux les mains croisées derrière le dos, et mime des baisers gloutons avec un bruit de la bouche bien amusant!
Je ne sais trop ce qu'il a dans la tête, mais le feu me monte aux joues à le voir. Je me lève aussitôt en lui disant:

-Tu es drôle avec ta prière. Reste comme tu es et ferme bien les yeux.

Puis je m'approche de lui sur la pointe des pieds et, lui tournant le dos comme cette drôlesse d'Anais, je retrousse pas jupe jusque sous ma poitrine et je chuchote:

-Tu peux ouvrir les yeux, Antoine. Regarde bien et dis moi si mon derrière n'est pas plus beau que celui de ton Anais!

 

 

 

A suivre...