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Pierre debrey, affalé dans le grand  fauteuil, les pieds posés sur le bureau, s'étire puis rajuste les manches de la chemise en soie sur ses poignets.
Le grand miroir en face lui renvoie la délicieuse image d'un beau métisse de 3O ans, qui baigne dans le luxe...
Le parquet ciré, les larges baies vitrées, les meubles en bois précieux, le tapis épais comme de l'herbe grasse...et la salle de bain en marbre...Tout, dans ce bureau du dernier étage de l'immeuble La Galléria,  fait étalage de la grande fortune du Président Directeur Général, de la plus grande firme de textile du pays.

Pierre détache les trois premiers boutons de sa chemise et fait glisser sa main sur sa poitrine...le contact de sa main rendue foide par la climatisation sur sa poitrine tiède et velue, lui procure des petites vagues de frissons qui se propagent jusqu'au creux de ses reins. Il sourit... Cet après-midi est vraiment magnifique!

La sonnerie du téléphone le ramène brusquement à une autre réalité.

-Monsieur? Mademoiselle Amélie James.

Il toussote pour se donner un peu de contenance.

-Amélie James?

-Oui. La dernière postulante pour le poste de secrétaire de direction. Vous m'aviez demandé de la contacter à nouveau...

Pierre esquisse un sourire.

-Bien sûr. excusez-moi Cécile, j'avais la tête ailleurs, Faîtes-la entrer.

-Entendu.

Il se passe la langue sur les lèvres et fixe la porte  qui ne tarde pas à s'ouvrir, sur une magnifique jeune femme plantureuse, juchée sur des chaussures à talons d'une bonne dizaine de centimètres.
Pierre en a le souffle coupé...
Maladroitement il se lève, et serre vigoureusement la main déjà tendue de la jeune femme.

-Asseyez-vous, Mademoiselle James. Nous n'avons pas eu l'occasion de faire connaissance, cependant, le compte rendu de ma secrétaire et votre curriculum vitea semblent démontrer que vous êtes la personne qu'il me faut. C'est pourquoi notre entretien cet après-midi, n'est que simple formalité.

Elle pose négligemment une main entre ses cuisses croisées et sourit.

-Je suis ravie de vous l'entendre dire.

Il ravale péniblement sa salive. Comment être là et ne pas profiter...
Il farfouille nerveusement dans les tiroirs du bureau...Dans le dernier tiroir de droite, sa main se heurte à de nombreux foulards tous plus soyeux les uns que les autres, mais aucun dossier...

-Cécile?

Grésillement à l'autre bout du fil...

-Oui monsieur?

-Préparez-moi la documentation à présenter à Mademoiselle James s'il vous plaît.

-Bien sûr.

Il la dévisage. Elle porte un tailleur noir. Sa jupe très courte dévoile des jambes superbes qu'elle croise et décroise à outrance. Ses long cheveux tombent en cascade sur ses épaules et lui donne un air félin...son rouge à lèvre met en valeur ses lèvres charnues...cependant, ce sont les pieds de la demoiselle qui attirent irrémédiablement le regard de Pierre.
Des pieds très petits, parfaitement manucurés, retenus par les lanières très fines d'une paire de chaussures noire vernie, à talon très haut... Pierre qui raffole des pieds de femmes se voit déjà prendre un à un, chaque orteil dans sa bouche et les suçer encore et encore...
Son érection naissante lui chatouille le bas du ventre, pas gêné du tout, il se lève et propose un verre de whiskie à la jeune femme.
Amélie un sourire en coin fixe la braguette de son nouveau patron...elle est toujours aussi amusée par les réactions incontrolables qu'elle provoque, et imagine déjà le tandem de choc qui ne manquera pas de s'ébattre très souvent sur le luxueux bureau...

Pierre Debrey n'est pas homme à attacher de l'importance aux convenances, sans crier gare, oubliant le verre proposé quelques instants plus tôt...il s'approche et saisi entre ses mains les seins lourds de la jeune femme qui gémit aussitôt.
Amusé par ce manque de résistance, excité par sa position qui lui offre des plaisirs aussi faciles, grisé par le luxe qui l'entoure, Pierre se déshabille promptement et la couche sur le tapis épais qui recouvre le sol.
Il lui écarte largement les cuisses, tâte son sexe, comme pour vérifier qu'il humidifie déjà sa culotte, puis saisie son pied droit qu'il commence goulumment à lécher...Amélie, étonnée, se laisse faire et sent monter doucement un plaisir inconnu jusqu'alors...Debrey lui enlève maintenant ses chaussures qu'il pose délicatement sur le sol, se lève et farfouille dans les tiroirs à la recherche de l'objet remarqué un peu plus tôt. Amélie pendant ce temps enlève sa culotte qui lui devient insupportable...Il revient vers elle avec un magnique foulard de soie, jaune safran.
Il s'agenouille en face d'elle et entreprend de lui passer d'abord négligemment, le foulard entre les cuisses, puis sur les pieds, et enfin entre les orteils avec de plus en plus d'insistance. Amélie gémit, il  jubile...
Son sexe en érection se tend vers le sexe de la jeune femme tandis que ses mains s'attardent sur ses pieds...Amélie, frustrée par ce manque d'attention pour son coquillage nacré, glisse son majeur à l'intérieur d'elle et se caresse, elle mouille tellement que ça lui coule entre les fesses...Pierre enroule le foulard autour de son sexe, saisi les pieds de la jeune femme et les place de part et d'autre de son pénis gonflé...de ses mains il dirige ses mouvements qui deviennent de plus en plus harmonieux...à mesure qu'Amélie s'active entre ses cuisses, ses pieds eux branlent méthodiquement l'homme agenou sur le tapis.
Le plaisir ne se fait pas attendre, pierre jouit rapidement et les jets saccadés émanant de son sexe se répandent sur le sexe offert d'amélie qui trouve là, un supplément de lubrifiant qui la mène instantanément à l'orgasme.

Débarbouillage et toilette rapide dans la salle de bain luxueuse...Amélie se lèche les lèvres comme pour savourer sa position dorénavent stratégique, aussi bien dans les fantasmes du patron, que dans son entreprise...Elle retourne dans l'autre pièce.
Il lui tend un verre.

-Ravie de vous avoir parmis nous, Mademoiselle James.

Elle n'avait pas remarqué ses magnifiques yeux bleus...elle lui lance un sourire entendu.

-Appellez moi Amélie, je vous prie.

Il boit son verre d'un trait.

-Passer au bureau de ma secrétaire en sortant...Amélie, elle se chargera de faire le necessaire quant à votre intégration dans notre entreprise.

-Entendu. A bientôt!

Debrey regarde Amélie James sortir du bureau tandis que le claquement des ses talons lui provoque à nouveau des chatouilements dans le bas-ventre...
Il regarde la montre de bureau, petit chef d'oeuvre de perretti, tout en or et jade.

-Dix sept heures! Je n'ai pas vu le temps passer!

Il déboutonne encore une fois la chemise en soie, plus nerveusement cette fois-ci et se précipite vers la salle de bain, il se déshabille entièrement puis extirpe son vieux sac de voyage difforme du placard, en sort une lourde paire de botte, un tee-shit noir et une salopette kaki toute tachée qu'il se dépêche d'enfiler, attrape le sac, se glisse par la sortie de secours, prend les escaliers, remonte à l'étage et se poste devant la machine à café juste en face du bureau de la secrétaire.

Amélie James sort du bureau de Cécile le rose aux joues.
Pensive, et encore grisée par les heureux évènements de la matinée, elle ne fait pas attention à l'homme qui s'apprête, un café à la main, à entrer dans le bureau de la secrétaire.

S'ensuit une merveilleuse pagaille de feuilles envolées, de chemise tachée et de café renversé.

Amélie visiblement gênée ne sait quoi faire. Elle balbutie quelques pitoyables mots d'excuses que l'homme ne prend pas la peine d'écouter.
Il se déshabille sous le regard ahurie d'Amélie.

-Cécile, envoyez cette chemise au pressing et allez me chercher ma chemise en soie noire s-il vous plaît. Je l'ai laissé l'autre soir dans un placard de la salle de bain il me semble...Puis vous appellerez ma femme, qu'elle m'apporte tout à l'heure une chemise plus appropriée.

-Très bien, monsieur De La Villardière.

Amélie profite de la sortie de Cécile pour s'enfuir discrètement du bureau.

-Cécile? Cet homme est monsieur De La Villardière?

La secrétaire surprise par la question d'Amélie la dévisage...

-Bien entendu.

Amélie ne semble pas comprendre mais déjà Cécile s'éloigne. Troublée elle se dirige d'un pas hésitant vers l'ascenceur, puis se ravise, un café serait le bienvenu.
Un homme s'active dans les entrailles de la machine.

Elle parle tout haut:

-Pas de chance, la machine est en panne...

-Non, mademoiselle, c'est réparé!

Le réparateur lui tend une timbale brûlante. Il a de magnifiques yeux bleus...de magniques yeux bleus...
Amélie est pétrifiée...elle laisse tomber la timbale qui répend son contenu sur le sol.
La secrétaire revient.

-Encore vous! Mademoiselle James, je vous prie de vous en aller s'il vous plaît, vous en avez assez fait!

-Soyez indulgent avec elle mademoiselle Cécile...mademoiselle James est en plein...cauchemar, si je puis dire...

Il lui lance un sourire entendu. Amélie est médusée.

-La machine est réparée Pierre?

-Bien entendu mademoiselle! Aujourd'hui ça a même été plus savoureux que d'habitude...

La secrétaire s'éloigne sans avoir très bien compris les allusions du réparateur.

-Bonne journée Mademoiselle James...mais, je dois vous appeller "Amélie" je crois...

Il s'éloigne en sifflant...Il y a encore des machines à réparer...

 

~~~~~~~Petite dédicace à Pierre-des-îles et à oeil-de-nuit~~~~~~~~~~~