J'étais de très bonne humeur en me réveillant ce matin...
Je me suis faite toute jolie pour aller à la fac.
J'ai sorti ma mini jupe rose à petits volants avec un top assorti, me suis maquillée en écoutant de la salsa.
Ma tenue et mes bijoux me donnent un petit air latino que j'aime beaucoup...

Je suis arrivée tout fraîche et pimpamte, mais en retard pour ne pas déroger à la règle...
J'ai retouvé la bande au réfectoire à midi, le menu n'était pas génial, mais à chaque fois nous y retournons juste pour le plaisir de passer un moment tous ensemble avant d'entamer le reste de la journée.
Matis est arrivé vers 13 heures avec pendue à son bras, une fille qui lui colle un peu trop à mon goût.
Tout le monde s'arrête de parler.

-Bonjour les gars! Je vous présente Emmy, ma petite amie!

J'ai faillit m'etouffer avec ma tranche d'ananas!

les garçons s'empressent de faire une place à la greluche (oui je me permets de l'appeler comme ça!) tandis que Laura et cathy cherchent mon regard.

Je ne sais plus où me mettre,rage et sanglots se mêlent dans ma gorge, c'est un vrai salop ce type!
Karen qui comprend l'urgence de la situation s'extirpe des bras de Lionel son amoureux, et prétexte je ne sais plus quoi pour m'emmener aux toilettes.

J'en peux plus, je pleure dans ses bras.
pourquoi il joue avec moi?!  il sait bien que je l'aime!
Avoir le culot de me mettre sous le nez sa copine!
Qu'il prenne du bon temps à côté, je m'en fous...mais cette présentation a un air trop officiel...elle me laisse un gout amer dans la bouche...

Karen me réconforte tant bien que mal, et apres m'être un peu soulagée dans ses bras, je sors des toilettes avec l'intention de récupérer mes affaires et de rentré chez moi vite fait...je ne vais quand même pas les regarder jouer aux amoureux...
Mais je n'ai pas eu à aller chercher mon sac...Matis est venu me le rapporter en me décrochant un grand sourire.

-Lola tu vas bien? tu es malade?

-Je ne me sens pas très bien, je vais rentrer.

- Ce n'est pas à cause de moi?...parce que je ne me rappelle pas t'avoir dit qu'on sortait ensemble.

J'ai cru que j'allais défaillir...tout ce dont j'avais envie c'était lui plaquer mes cinq doigts sur le visage.

- Tu te prends pour le centre du monde ou quoi, Matis? Tout ne tourne pas autour de toi, pense à lever le nez de ton petit nombril de temps en temps. Je suis malade alors je rentre chez moi, c'est tout.

Il me tend mon sac, vsiblement gêné.
Je l'attrape, demande à Karen de dire aurevoir aux autres pour moi et file prendre le bus.

Je dois me faire violence pour ne pas pleurer pendant le trajet.
Je suis furieuse mais triste, profondément.

Sous la douche les larmes innondent mes joues, l'eau est extrêmement froide.
Je ne veux pas d'eau chaude.
Je veux sentir chaque morsure glacée, je suffoque quand le jet puissant cogne sur ma poitrine, je veux me convaincre que quelque chose pourrait me faire plus mal que ce qui s'est passé tout à l'heure...

Je reste là pendant de longue minutes...
Puis enfile un vieux peignoir avant de me coucher en boule sur mon lit.
Dans mon sac mon portable a déjà sonné trois fois.
Je ne veux parler à personne... mais il Sonne sonne sonne sonne SONNE encore...
Je suis inriguée, un numéro que je ne connais pas.

Je décroche.
Une voix très grave, une voix d'homme.
Il parle rapidement, c'est celui à qui j'ai donné mon numéro dans le bus l'autre soir...
Il parle, je ne l'entends déjà plus...ce qu'il raconte ne m'interresse pas.
Je lui donne mon adresse.

Il sera chez moi dans 30 minutes.

Je me sèche rapidement les cheveux, choisi un string et un soutien gorge noir en dentelle, basique.
Enfile mon peignoir en soie noir, et attend allongée sur mon lit.

Il sonne.
Je le fais rentrer.
Il a des fleurs...quelle délicate attention...
je pose les jette sur la table, il parle, je ne l'écoute pas.

Je l' emmene vers le lit.
M'assied, et déboutonne son jean.
Il semble perdu, dis que je vais vite, mais que ça lui plait.
Je m'enfourne dans la bouche son sexe énorme sans grande précaution, sans trop d'exitation non plus.
Je le lèche, l'aspire encore et encore jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter.
Alors, je lui attache les poignets aux barreaux, je lis la peur dans ses yeux et ça, ça m'exite.

Je le pince, le giffle de toute mes forces...il me demande d'y aller encore plus fort.
Il ne comprend pas, je veux lui faire mal!
Je le chevauche et entreprend des va-et-vient cadencés sur son pieu, il gémit très fort...je lui plante mes ongles dans la peau avant de jouir à mon tour.

Il veut me prendre dans ses bras, je le repousse.
Lui lance ses vêtements, il s'habille, cherche mon regard, voudrait comprendre.Je le pousse dehors, vexé, il ne veut pas sortir.
Je tente de refermer la porte, mais il résiste.

Mes chers voisins d'en face et d'à côté viennent se repaitre du spectacle...

Je réussi enfin à refermer la porte.
Dans  le couloir il tambourine à la porte, me traite d'allumeuse, de pute, pendant dix bonnes minutes avant de s'en aller...

Assise contre la porte j'éclate en sanglot...
Je veux m'endormir là ce soir, sur le sol, comme une chienne, à moitié nue...

A suivre