Ce matin, encore un peu lasse, je me suis accordée une grasse matinée. Maintenant, je me sens un peu sotte,
mais qu'est ce qui m'est arrivé cette nuit?

...J'ai passé ma nuit à commettre des actes coupables avec Emmeline.Je sais qu'on appelle ce genre de caresses entre femmes des amours saphiques.
Et bien j'aime cela, les amours saphiques!
A l'Immaculée Conception nous en parlions sans grande connaissance de cause, et je vois aujourd'hui que ces amours de couvent qui paraissaient préoccuper si fort nos professeurs se ramenaient en vérité à a quelques caresses sur les seins et quelques baisers sur les lèvres.

Emmeline, c'est autre chose. Est-ce l'effet de son tempérament de domestique? Alors Monsieur Duverger et Mathéo devraient lui suffire. Mais c'est qu'elle aime aussi les femmes car ce n'est certainement pas avec moi qu'elle a découvert les amours saphiques, si moi, je les ai découvertes avec elle! Ou trouve-t-elle un plaisir nouveau à combiner sa condition de domestique et celle de maîtresse de sa maîtresse? Je m'y perds.

Toujours est-il qu'elle en a pris et m'en a donné du plaisir, la nuit dernière! Et du plaisir bruyant, au point que j'ai dû la supplier de se retenir , d'autant qu'elle ne se contente pas de gémir comme une bête quand elle jouit (maintenant, je comprends ce que cela signifie pour nous); elle crie tout ce qui lui passe par la tête et ce sont des horreurs. Au début elle jouissait apparemment pour presque rien, simplement en me faisant passer une jambe contre la sienne et en s'y frottant comme une enragée, d'autres fois seulement avec mes doigts.
Dans la nuit ou ce matin très tôt, nous dormions chacune de notre côté à cause de la chaleur, quand j'ai senti qu'elle se déplaçait le long de moi et qu'elle me faisait écarter les jambes pour y placer sa tête.Ma foi, je sommeillais trop pour résister, et quand j'ai compris ce qu'elle embrassait et même suçait ma petite chose, j'étais tellement prise par cette nouvelle sensation que je n'ai pu qu'agripper ses cheveux pour lui faire comprendre comme j'aimais ce qu'elle faisait...Dieu que c'est sale! Dieu que c'est bon! cette langue et ces lèvres qui passent et repassent en bas cependant qu'en haut le plaisir vous monte à la tête sans qu'on ait rien d'autre à faire que de le laisser venir! j'ai...jouis en me retenant pour ne pas crier, et je sentais mes os craquer et mes cheveux voler de tous côtés...au petit jour, à peine à l'aube, elle s'est levée et j'ai entendu des bruits d'eau dans le cabinet de toilette, puis elle est revenue dans mon lit, m'a prise dans ses bras et m'a tout à fait éveillée pour me demander en chuchotant si je voulais bien la "sucer" à mon tour. Le temps nous pressait; un peu forcée, un peu intéressée, j'y suis aller plutôt de bon coeur. Eh bien, d'une certaine façon c'est aussi agréable de sucer que d'être sucée! Elle a une ...je ne sais pas comment ça se dit...une...bref! elle en a une bien plus grosse que la mienne, avec des sortes de lèvres comme des crêtes de coq et une odeur forte et grasse. Je cherchais là dedans son bouton que j'ai trouvé (après tout ce n'est pas absolument nouveau pour moi), et elle s'est aussitôt raidie. Elle se tordait et se cambrait tant et tant que je l'ai perdue plusieurs fois, puis je me suis habituée à ne pas décoller ma bouche de sa...,si bien qu'elle n'a pas tardé à jouir à pleine eau. Pouah! que c'est salé!

Elle est partie un instant plus tard, pas trop rassurée, et je me suis rendormie une grande heure.
J'ai la ...un peu enfiévré, mais qui s'en apercevrait?

 

 

A suivre...