D'abord je me dis qu'il faut que je me calme, que je pourrais dire des choses qui dépassent ma pensée...mais finalement, il faut que ça sorte. Vomir, vomir pour me sentir mieux, après.
Parce que quand j'ai mal, je n'ai pas forcément envie d'épargner les autres.

Hésiter, dire ou ne pas dire?
Faire l'autruche? courir se cacher sous les couvertures?
Rien de tout ça...cet endroit est à moi...je peux me vautrer dans mon vomi si j'en ai envie.

L'amitié.
Quel grand mot...
Je ne pense pas être faite pour avoir des amis...je crois même que le virtuel me réussi mieux.
Parce qu'ici on touche du doigt les failles, les blessures, les rancoeurs...ce n'est pas toujours beau à voir...mais ça a le mérite d'être clair, d'être réel.
Le quotidien nous farde, masques de porcelaine, faux, artificiel.
Mais je m'égare...n'en faisons pas toute une montagne...

"N'en faisons pas toute une montagne"...
Et si ça me touche vraiment, si ça me fait le coeur gros et sanglant...j'ai le droit d'en faire une montagne???
Parce que le baromètre là, à gauche dans ma poitrine, lui il me fait bien ressentir à quel point la douleur est vive et intense.

Il faut savoir où sont ses priorités...il faut surtout savoir où on met les pieds.
J'ai la tendresse facile...pas bon pour le poil et pour le moral...

Vais décrocher ma super armure en alliage, me la mettre à nouveau sur le dos, attraper mon homme, me perdre dans ses bras et oublier, oublier, oublier tout ce qui n'en vaut pas la peine.
Parc que tous ces sentiments sont bien jolis, mais moi, je n'aime pas avoir mal...quitte à souffrir, que je souffre pour quelque chose qui en vaut la peine...

Me vautrer dans mon vomi...jusqu'à ce que ça passe...envie de rien...garder la tête froide, froide, froide...

Ma Douce Rousse, j'ai besoin de toi, t'es où??!!