Quelle identité?
J'espère que ça vous interessera, vraiment...
A juger de par l’acharnement qu’elle met à se décrêper, la femme noire, martiniquaise, serait-elle aliénée, culturellement ?
« L’Antillais ne se pense pas Noir,
il se pense Antillais.
Subjectivement, intellectuellement,
l’Antillais se comporte comme un blanc.
Or, c’est un nègre » ,
écrivait Frantz Fanon dans
Peau noire, masques blancs.
Que dirait Fanon,
en observant les critères valorisés,
actuellement,
à la Martinique,
sur le plan esthétique ,
dans le domaine de la coiffure notamment, où l’on semble s’acheminer vers le dicton :
« hors du défrisage, point de reconnaissance » ?
Commençons par le début:
La naissance du défrisage.
Où, comment, pourquoi?
Le décrépage,véritable institution En essence le décrépage traduisait une réponse à la nécessité que ressentait la femme noire , d’imiter le modèle imposé par l'ancien maître
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Par petitekaline | Avant | Samedi 9 Octobre 2004, 04:18 | Après | coup de coeur/coup de gueule | 7 commentaires
par petitekaline972, le Samedi 9 Octobre 2004, 20:55
"elles se défrissent les cheveux, pour la plupart, mais pas chimiquement, seulement un peu avec le sechoir et le fer plat" c'est la même chose, c'est le défrisage "à chaud".
Avant s'était la seule façon de se décrêper les cheveux, ça sentait souvent le roussi parce que les cheveux brulaient quand le fer était trop chaud, et il n'était pas rare de voir des femmes avec les bouts des oreilles brulés quand le fer passait trop près!Pour moi ça revient au même.
Le défrisage "à chaud" dure simplement moins longtemps.Je ne vois pas pourquoi tu as peur de faire des tresses, ça n'abime PAS DU TOUT les cheveux!!! pourquoi tu dis ça???
Merci d'être passer Miss!
bises
Commentaires
1 -par missdiamond, le Samedi 9 Octobre 2004, 17:25