Ils étaient trois...ils étaient trois dans cette boite de nuit, entourés par des corps  moitent , se contorsionnant...
Les boules à facettes envoyaient des éclats colorés et, perdus, dans les voluptes de cigarette et d'alcool ils se laissaient aller à ces doux instants de sensualité étalée...

Trois hommes...trois hommes rongés par la solitude des nuits chaudes de juillet...guettant, à l'affut...scrutant la salle à la recherche de la proie idéale.
La proie idéale...celle qui se laisserait faire, mener au doigt, et à l'oeil sans faire de chichis.
Car ils sont en manque nos hommes, en manque de sexe brut et concis...échange de flux dans des relations charnelles brutales et féroces...

Et voilà LA proie...
De grands yeux magnifiques, une bouche charnue et un corps exquis...de quoi damner un saint...et surtout...un petit nez mutin qui semble témoigner de son innocence...une oie blanche...la victime idéale...proie offerte à l'appétit féroce et aux dards dressés de nos hommes...

Elle danse...roulant de hanches sous leurs regards voyeurs...jupe et corsage blanc très fin, dévoilant son corps et la pointe de ses seins...
Elle danse, et leurs regards froids et inquisiteurs se glissent sous ses vêtements, s'insinue douloureusement dans les intertices de son intimité...

Ils se décident...ce sera elle ce soir, et pas une autre.
Elle est parfaite.



A suivre...

(Désolée, je suis trop  fatiguée ce soir pour la terminer!)