Une de plus...

Une de plus qui s'écroule sous la violence...

Encore une punie pour avoir dit non...

Parce que les femmes non pas le droit de dire non.

Parce qu'elles n'ont même pas droit à la parole.

Parce que sinon...

Sinon, elle sont réduitent à se taire à jamais...

Le décès de Sandra…
La jeune femme grièvement brûlée au 3ème degré par son ancien compagnon est décédée hier à Lille, dans un hôpital pour grands brûlés où elle avait été transférée le soir même du drame…

Le 13 juin dernier en plein centre de Fort de France à la Rue de la République, Roberto Mariello avait aspergé d’essence l'intérieur de la voiture où se trouvait Sandra Cadet Petit avant de craquer une allumette. L’ancien compagnon de la jeune femme avait voulu se venger d’une action en justice intentée par Sandra. La victime avait saisie la justice suite à plusieurs faits de violences commis contre elle, par cet homme… Le soir même du drame elle avait été transférée à l’hôpital de Lille. Brûlé au 3ème degré, la jeune femme n’a pas survécut à ses blessures. Depuis l’annonce de son décès, le personnel de la mairie de Fort de France, où travaillait Sandra, est sous le choc. Tout au long de la matinée, les secours ont dû faire plusieurs rotations pour apporter une assistance médicale aux employés de la mairie de Fort de France. Un comité de soutien à Sandra a été crée au sein de la ville pour venir en aide à la famille de la victime. Afin de leur permettre de faire face à toutes les dépenses. Serge Letchimy, le maire de Fort de France a invité la population martiniquaise à participer massivement à cet élan de solidarité en adressant leurs dons au Centre Communal d’Actions Sociales de la Commune, une urne y sera a été déposée à cet effet jusqu’au mardi 5 juillet 2005. Hier soir l’Union des Femmes de la Martinique a rendu un vibrant hommage à Sandra Cadet Petit devant la cathédrale de Fort de France. La foule à une nouvelle fois dénoncée les violences faites aux femmes.

Article tirée du site infoantilles.com

Rien à rajouter...sauf peut être...qu'il y a une petite fille de quatre ans qui jamais plus ne reverra sa maman.