On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit...

Dîtes moi que ce n'est pas vrai...nos vies ne valent pas grand chose, elles passent en un instant comme fanent les roses...c'est tellement vrai pourtant. J'ai peur de la mort, c'est physique, j'en ai djà parlé ici.
Je fais souvent des cauchemars, ça arrive même que j'en fasse plusieurs en une seule nuit. Ce que cela veut dire? je n'en sais rien et, à vrai dire, je ne suis pas sûr de vouloir savoir.
Je suis une éternelle angoissée.

Mes cauchemars sont intenses, ils tournent presque toujours autour de la mort...serial killer, poursuites sanglantes...ce ne sont pas des cauchemars pleins de tristesse, mais des cauchemars qui prennent à la gorge et poussent la peur à son paroxysme.
Je me suis réveillée ce matin avec la poitrine en feu, ça me brûlait vraiment tellement j'avais peur...A mon réveil je ne savais pas si j'avais rêvé de quelque chose qui s'était vraiment passé il y a quelques temps ou si tout était création de mon imagination...
Ces cauchemars me laissent toujours pleine de doutes et d'angoisse, angoisse angoisse.
J'ai rêvé cette fois qu'un homme avait égorgés 120 artisans aux abords d'un chantier, les avait attachés par les mains les uns à côté des autres sur une longue corde le long de la route en contre bas de chez lui. ( Je vous évite les détails sanglants)
Et je voyais défiler les visages de ceux que je connaissais, et les badauds...

- Le père de..., oui, lui aussi il était là! il est mort!
-Et lui,
-Et lui,
-Et lui...
-NON!!!

A la fin tout est confus, je pars sur un petit bateau avec ma mère et mon frère.
Je comprends qu'il y a une machination qui se trame, que les gens à bord ont l'intention de nous tuer à l'arrivée. Alors on doit fuir avant même que le bateau soit complètement amarré et la peur, et la peur, et la peur...
Poitrine en feu, ma première réaction et de l'appeler, mais il ne répond pas, il travaille.

Et je me calme...toute seule...jusqu'au prochain cauchemar...pas ce soir, j'espère, pas déjà.