seXstorie

Ça devient une obsession...je m'éclipse alors que toute la tribu est à table, je m'éclipse pendant les services, je m'éclipse quand nous avons de l'ouvrage, je m'éclipse quand tout le monde s'y attend le moins...

Je ne peux m'en empêcher...les crises sont de plus en plus courantes, de plus en plus aiguës, de plus en plus violentes...j'en ai besoin pour me sentir bien...même si après je me sens honteuse et sale...

Cet après midi j'ai encore eu une crise.
Je me suis précipitée dans ma chambre et furieusement, sous l'emprise de cette excitation dégoûtante, presque inconsciemment, je me suis caressée...tous mes sens en éveil...sentir monter le plaisir sous mes doigts...faire de ma main ma complice dans cette course au plaisir...orgasme intense...
Je me retrouve face à moi-même, repue et honteuse, me débarbouillant en hâte comme pour effacer sur ma peau chaque stigmate de ce plaisir dérobé.

Toute ma vie déjà très organisée, se déroule encore autour de mes propres rituels, petits gestes sacralisés...odes au plaisir...
Le matin, à l'aide d' une grosse serviette en coton bouclé je me sèche et c'est avec délice que je sens ce gros morceau de toile frotter mes parties intimes...je ronronne de plaisir, mais voilà déjà que le devoir m'appelle...

Je prends plaisir tout au long de la journée à sentir le vent me courir entre les cuisses car sous mes robes, je ne porte jamais de culotte.

Au déjeuner, je cours encore me cacher...
Délicieusement excitée je m'étends sur mon lit...
J'aime sentir ces replis gonflés, gras d'humidité, et ce petit bouton déclencheur de jouissance...et ces vagues de plaisir m'assaillent, m'assaillent jusqu'à ce que je me retrouve fatiguée et brûlante, avec la jupe retroussée jusqu'à la taille...
Dieu que c'est bon! Dieu que c'est sale!

je ne pense qu'à ça...ma vie est rythmée par ces quelques moments de plaisir chapardé ci et là.
Bien sûr j'en ai très honte, bien sûr je voudrais arrêter...mais toujours une partie de moi réclame délivrance...

Dans l'après-midi, seul moment ou je peux disposer de mon temps sans rendre de compte à personne, je peux me livrer à ces plaisirs solitaires en pleine nature...
j'aime l'odeur des bois, de l'humidité, des feuilles mouillées...
Je me déshabille et m'offre au soleil...il n'y a personne pour troubler ces moments d'intimité.
J'aime sentir le vent souffler sur mon corps, j'écarte encore les cuisses comme pour le pousser à pénétrer par tous les interstices de mon corps...j'aime cette communion avec la nature, j'aime ces plaisirs inavouables.

Le soir quand je rentre me coucher, je suis assaillie d'images obscènes, morceaux de peau, étreintes voluptueuses, baisers, chaleur, humidité...tous les soirs c'est pareil...et tous les soirs je me glisse sous mes draps parfumés avec une seule idée...du plaisir et encore du plaisir...du plaisir jusqu'à en devenir rouge de honte...bien sûr, je fais d'abord ma prière, demandant au saint père de pardonner mes péchés tout en sachant que demain je recommencerai...

Allongée sur le ventre, je me caresse les fesses d'une main pendant que l'autre s'agite sous mon ventre...Je me suis rendue compte il y a peu de temps, que la double caresse de mes menottes pouvait me procurer des plaisirs inexprimables...
D'une main je caresse mon petit bouton, tandis que j'introduis doucement deux doigts dans ma petite cavité...c'est chaud et doux...alors je ferme les yeux très fort comme pour garder à l'esprit chacun de ses instants...sentir monter le plaisir cran par cran...être submergée...m'endormir apaisée...Mais cessons de rêver!

Je monte me coucher!

La serrure de sa chambre est de celles qu'on ne fait plus...une de rares à offrir au voyeur que je suis une vue non négligeable...Je connais son manège, voilà déjà des mois que je l'observe...et à chaque fois, il a fallu me faire violence pour ne pas défoncer sa porte et courir la prendre...quel homme serait insensible à une telle débauche de sensualité...

Son lit est juste en face de la porte et je dois avouer que je ne perds rien du spectacle...elle se déshabille hâtivement et aussitôt les choses commencent.

Elle se livre à ces attouchement impudiques que j'aime tant...

Ses doigts parcourent d'abord ses seins et ses tétons violacés se dressent fièrement, elle se contorsionne, comme prise d'un mal violent...Bientôt ses doigts se font de plus en plus aventureux...ils glissent lentement vers sa toison brune et épaisse...elle écarte les cuisses en un soupir, espérant sa main entière à l'intérieur d'elle...les allers-retours entre son clitoris rouge et gonflé et l'entrée de sa petite grotte se font de plus en plus rapides, de plus en plus insistants...elle est trempée et je crois distinguer une large auréole sur les draps juste au dessous d'elle...
Les bruits de succion qui me parviennent sont une musique mélodieuse qui décuple mon désir...elle se fait violence, ses doigts la pénètrent si brusquement qu'on dirait un viol, et elle se débat comme pour repousser cette vague de plaisir ultime mais...elle se crispe soudain, serrant ses cuisses l'une contre l'autre pour mieux y enfermer ses doigts...secouée de spasmes, elle mort son oreiller pour ne pas crier...

Attention!

J'ai juste le temps de m'écarter de la porte :quelqu'un vient...

-Mon père! ou étiez vous?? je vous ai cherché partout!!!

-Je...

- Soeur Marie-Sainte m'a fait dire qu'elle est souffrante, je suis venue m'assurer que tout va bien!

-En effet ma soeur, j'allais justement frapper à sa porte quand vous êtes arrivée...

-Soeur marie-Sainte, Soeur Marie-Sainte!!!! Vous allez bien?

-....

-Ma soeur!

-Oui ça va mieux Soeur Annie, j'ai juste besoin de repos...

-Ouvrez moi, vous avez peut être besoin  d'un médecin?

-Non, cela est inutile...tout ira très bien, je tiens seulement à me reposer quelques instants...

-C'est entendu ma Soeur, je repasserai vous voir après l'office de 18 heures...
Mais allons y vite mon père, vous n'avez même pas encore votre soutane!... Qu'avez vous? vous êtes très pâle...vous n'êtes pas malade aussi, parbleu!

-Non Soeur Annie...je vais très bien...allons y, nous sommes déjà en retard!