-Emeline à quoi pensez-vous? Je devrais être furieuse contre vous,et honteuse contre moi!...et pourtant...je n'y arrive pas...Et si quelqu'un était entré?

-Ca ne risque pas, mademoiselle. j'ai fermé à clef, et votre mère a demandé qu'on vous laisse tranquille.

-Ca par exemple!espèce de perverse!

-Oh!je ne pensais pas à mal,ma petite chatte.
Mais vous étiez si mignone dans vos draps en désordre.Et puis, du mal,il n'y en a pas;vous n'avez pas aimé?

Confuse,je l'attire vers moi,je l'embrasse à mon tour,en promenant ma langue dans sa bouche, en aspirant la sienne entre mes lèvres.Elle s'y prête si bien que nous sommes bientôt toutes les deux très essoufflées.
Je me sens beaucoup mieux maintenant et, assise dans mon lit, je relève mes cheveux pour les tresser tant bien que mal, sans penser du reste à baisser ma chemise.Line s'est levée aussi et je sens son regard se poser sur moi, s'attarder....

-Mademoiselle,votre chemise est toute trempée,vous allez attraper froid, il faut vous changer.

Elle a raison ma femme de chambre.La santé d'abord!
je retire donc moi-même ma chemise de nuit, avec l'envie qu'elle m'admire, me parle de moi, de mon corps, qu'elle me caresse, m'embrasse jusqu'à ce que je me sente toute neuve.

Elle va à l'armoire, en revient avec une grosse et douce serviette, elle me couche doucement sur le lit, et commence à me sécher avec tellement de tendresse que je ronronne de plaisir...
En tout cas, je me tourne, me retourne, je lève les bras, j'écarte docilement les jambes, je me tortille même avec bien du plaisir quand je sens ce gros bouchon de coton frotter en tout sens et de tous côtés, y compris à l'intérieur, mon petit...coffre-fort comme doit l'appeler une jeune fille bien élevée.

La richesse  a du bon.Aurais-je autant de plaisir à être femme de chambre?
A frictionner une jeune et jolie maîtresse?je ne sais pas.
Linette au moins ne cache pas son contentement.Elle me répète que je suis jolie, fraîche, et que j'ai un gros grain de beauté dans un recoin où, vraiment, je ne pouvais pas le voir.

Prête à partir, elle m'embrasse avec légèreté, glisse une dernière fois sa main entre mes jambes et murmure:

-"Je reviendrai ma petite chatte;sois bien sage, ne me fais pas de signe à table, ne te caresse plus toute seule.A plus tard!

Elle est partie.

Mais qu'est ce qui m'arrive!avec ma femme de chambre!
Mais je suis encore vierge,ca ne compte pas avec les femmes,non?
Oh mon Dieu!si ma mère apprenait ça!

Quelle délicieuse expérience...comme j'ai du goût!comme elle est jolie!
En définitive,je n'ai pas prit mon petit-déjeuner au lit, mais dans la cuisine.
Maman est arrivée;Papa et les invités m'ont trouvé bonne mine.
Il ne manquait plus que ça...